L'avenir du ch est-il aussi rose qu'on nous le promets?

Alors que le trio composé de Cole Caufield, Nick Suzuki et Juraj Slafkovsky a fait vibrer toute la base partisane Montréalaise cette année, il est permis de rêver pour ces 3 jeunes loups, mais qu'en est-il du reste de l'alignement?

Pour ce qui est de ces 3 joueurs, il était prévisible qu'ils allaient devenir des vedettes de la LNH. Mais un alignement de LNH est composé de 20 joueurs et non 3. Il faut à tout prix éviter le piège et de devenir une équipe qui n'a qu'un trio qui fonctionne. 

Lorsqu'on s'éloigne de ceux-ci, en attaque, c'est assez mince. À part Kirby Dach, aucun attaquant n'a le potentiel d'être une pièce importante du top 6 à long terme. Joshua Roy a démontré de belles choses, mais, pour moi, serait un meilleur atout, dans la bonne chaise, sur une 3e unité. Même chose pour Alex Newhook. 

Le reste du top 6 en attaque sera composé d'un joueur acquis via transaction et du 5e choix au total, lors du prochain encan, toujours à mon humble avis. Il manque donc encore 2 éléments charnières à l'alignement du tricolore pour avoir une attaque digne de ce nom. 

Si on se transporte du côté défensif, c'est nettement mieux. Hutson, Reinbacher et Mailloux sont tous de potentiels défenseurs de top 4 dans le show. Ajoutons Guhle au groupe qui n'est plus considéré comme un espoir. Le top 4 est donc déjà dessiné. Est-ce trop tôt? Évidemment. À l'heure actuelle, rien ne nous prouve que l'entièreté du groupe ci-haut atteindra son plein potentiel, la reconstruction dépend entièrement de l'atteinte du plafond du groupe de défense. 

Dans les filets, c'est la même situation. Jacob Fowler est le gardien d'avenir du ch, comme l'ont été avant lui, Cayden Primeau et Charlie Lindgren... Toutefois, de toute la banque d'espoirs du tricolore, le gardien des Eagles de Boston College est celui en qui j'ai plus confiance pour atteindre son potentiel. 

Qu'advient-il des 2 autres trio, de la 3e paire de défense et du gardien auxiliaire? Je ne les ai pas inclus, simplement parce que ce n'est pas autour de la profondeur que l'on doit bâtir une équipe, même si elle constitue une importante partie du travail à accomplir.